Georgette

Dea Liane

Éditions de L'Olivier

  • Conseillé par (Libraire)
    5 septembre 2023

    Nostalgie...

    Un témoignage empli de nostalgie sur son enfance au côté de Georgina K, appelée Georgette : la présence d'une seconde mère pour elle, que sa famille a employé pendant plus d'une décennie.

    Une réflexion politique et personnelle sur la domination sociale, et la domesticité.


  • Conseillé par
    30 août 2023

    Amour en super 8

    Entre la Syrie, le Liban et la France, Georgette occupait le rôle de bonne, mais sa fonction dépassait largement cela pour une fratrie pendant près de 20 ans.
    Elle supervisait les rituels du quotidien, devenant indispensable et invisible, restant socialement confinée au statut de domestique.

    L’auteur, dans un récit nostalgique et clairvoyant, dépeint la routine d’une famille à travers des séquences filmées et l’empreinte omniprésente de Georgette. Dea Liane explore des souvenirs et moments partagés, faisant une autopsie minutieuse du dévouement à la famille, de cet amour clandestin qui se tisse avec les enfants, et de la dualité temporelle de deux langues parlées.
    Quand l’enfance s’éloigne, la prise de conscience des différences de classes induit un sentiment d’amour égaré, puis d’abandon et de lâcheté.

    Un hommage poignant à l’égard d’une « fille » dévouée.

    « Georgette vivait en effaçant ses traces. Sa discrétion était prodigieuse et inquiétante


  • Conseillé par (Libraire)
    22 août 2023

    Spécial Georgette !

    Georgette était la bonne.
    Un hommage tout en douceur et pudeur à une femme pleine d’amour qui a su s’occuper d’une famille et qui pourtant n’en faisait pas vraiment partie.
    Comme des petites séquences de super 8 Dea Liane nous raconte.
    Au travers de ses mots, c’est toute la contradiction d’un amour d’une petite fille pour sa « deuxième » maman.
    Un texte délicat.

    Isabelle


  • Conseillé par (Libraire)
    14 août 2023

    Conseillé par Rémy, Stéphanie et Coralie

    Lorsque Dea Liane a 13 ans, ses parents lui annoncent que "Georgette va se marier". Sauf que "quand nous disions Georgette c'était comme dire maman" écrit-elle. Jamais elle n'avait envisagé Georgette comme la bonne mais bien comme une personne faisant partie de la famille.
    Dea Liane est née dans une famille Syro-irako-libanaise aisée et lorsque ses parents quittent le Liban, c'est tout naturellement que Georgette les suit. Adulte, l'autrice s'interroge sur cette femme, sur le décalage de classe, et sur la place à la fois centrale et effacée que Georgette a tenue. Elle redéroule le fil en visionnant les films super 8 que sa mère tournait en permanence afin de remettre Georgette au centre. Un premier roman touchant, composé de chapitres courts, comme des fulgurances, pour raconter l'exil au sein duquel la place de la langue arabe et du français est importante.