Jack London, écrivain aux cent vies

Jack London est issu des milieux populaires de San Francisco Tour à tour vagabond, chercheur dʹor et chasseur de phoques, Jack London aura fait tous les métiers et vécu toutes les aventures avant de devenir un écrivain à succès avec "Croc blanc" et "LʹAppel de la forêt". Deux succès qui créèrent beaucoup de malentendus, oblitérant la fibre sociale et engagée dʹune grande partie de son œuvre.

Pour célébrer cet immense écrivain, souvent considéré (à tort !) comme un écrivain de jeunesse alors que son œuvre est éminemment politique, nous vous proposions une sélection vous invitant à découvrir et re-découvrir ses textes.

145,00

Nul n'est plus difficile à saisir que Jack London. Écrivain populaire, selon un étiquetage hâtif, lu dans les foyers plutôt qu'à l'université, mal édité aux États-Unis, pourtant traduit dans toutes les langues, connu et aimé dans le monde entier, il semble appartenir, plutôt qu'à la littérature, à un imaginaire collectif où la dénomination «Jack London» incarnerait l'esprit d'aventure sous ses formes les plus violentes. Sa vie, menée à un train d'enfer, est souvent confondue avec ses livres, l'ensemble composant une sorte de légende hybride dans laquelle «la vie» ne cesse de l'emporter en prestige sur des ouvrages qui n'en seraient que la pâle imitation. C'est oublier que les équipées du jeune London sont inspirées des récits héroïques lus dans son enfance : la littérature précède et commande la carrière tumultueuse du jeune aventurier risque-tout. Ses livres sont les produits d'une authentique volonté créatrice. Mais il faut être juste : London, mythographe de lui-même, n'a pas peu contribué à cette confusion. L'autodidacte, l'ange au corps d'athlète, l'écrivain-chercheur d'or, l'écrivain-navigateur, le reporter, le prophète de la révolution socialiste, le gentleman-farmer - les images qui composent le mythe sont largement une création de cet homme acharné à goûter de toutes les intensités que la vie peut offrir.

Revenir aux textes de Jack London et le rendre à la littérature, telle est l'ambition de ces volumes, enrichis de la totalité des illustrations et photographies des premières éditions américaines. Les traductions, nouvelles, s'efforcent de ne pas atténuer les étrangetés d'un style que l'écrivain a souvent déclaré s'être forgé sans autre maître que lui-même. Tous les genres que London a abordés sont représentés : le roman, le récit, le reportage, l'autobiographie. Une place importante a été faite à la nouvelle : on propose en tout quarante-sept proses brèves, et c'est peut-être par là qu'il faut commencer pour saisir ce que London demande à l'écriture de fiction.

Coffret de deux volumes vendus ensemble


71,50

Nul n'est plus difficile à saisir que Jack London. Écrivain populaire, selon un étiquetage hâtif, lu dans les foyers plutôt qu'à l'université, mal édité aux États-Unis, pourtant traduit dans toutes les langues, connu et aimé dans le monde entier, il semble appartenir, plutôt qu'à la littérature, à un imaginaire collectif où la dénomination «Jack London» incarnerait l'esprit d'aventure sous ses formes les plus violentes. Sa vie, menée à un train d'enfer, est souvent confondue avec ses livres, l'ensemble composant une sorte de légende hybride dans laquelle «la vie» ne cesse de l'emporter en prestige sur des ouvrages qui n'en seraient que la pâle imitation. C'est oublier que les équipées du jeune London sont inspirées des récits héroïques lus dans son enfance : la littérature précède et commande la carrière tumultueuse du jeune aventurier risque-tout. Ses livres sont les produits d'une authentique volonté créatrice. Mais il faut être juste : London, mythographe de lui-même, n'a pas peu contribué à cette confusion. L'autodidacte, l'ange au corps d'athlète, l'écrivain-chercheur d'or, l'écrivain-navigateur, le reporter, le prophète de la révolution socialiste, le gentleman-farmer - les images qui composent le mythe sont largement une création de cet homme acharné à goûter de toutes les intensités que la vie peut offrir.

Revenir aux textes de Jack London et le rendre à la littérature, telle est l'ambition de ces volumes, enrichis de la totalité des illustrations et photographies des premières éditions américaines. Les traductions, nouvelles, s'efforcent de ne pas atténuer les étrangetés d'un style que l'écrivain a souvent déclaré s'être forgé sans autre maître que lui-même. Tous les genres que London a abordés sont représentés : le roman, le récit, le reportage, l'autobiographie. Une place importante a été faite à la nouvelle : on propose en tout quarante-sept proses brèves, et c'est peut-être par là qu'il faut commencer pour saisir ce que London demande à l'écriture de fiction.


73,50

Nul n'est plus difficile à saisir que Jack London. Écrivain populaire, selon un étiquetage hâtif, lu dans les foyers plutôt qu'à l'université, mal édité aux États-Unis, pourtant traduit dans toutes les langues, connu et aimé dans le monde entier, il semble appartenir, plutôt qu'à la littérature, à un imaginaire collectif où la dénomination «Jack London» incarnerait l'esprit d'aventure sous ses formes les plus violentes. Sa vie, menée à un train d'enfer, est souvent confondue avec ses livres, l'ensemble composant une sorte de légende hybride dans laquelle «la vie» ne cesse de l'emporter en prestige sur des ouvrages qui n'en seraient que la pâle imitation. C'est oublier que les équipées du jeune London sont inspirées des récits héroïques lus dans son enfance : la littérature précède et commande la carrière tumultueuse du jeune aventurier risque-tout. Ses livres sont les produits d'une authentique volonté créatrice. Mais il faut être juste : London, mythographe de lui-même, n'a pas peu contribué à cette confusion. L'autodidacte, l'ange au corps d'athlète, l'écrivain-chercheur d'or, l'écrivain-navigateur, le reporter, le prophète de la révolution socialiste, le gentleman-farmer - les images qui composent le mythe sont largement une création de cet homme acharné à goûter de toutes les intensités que la vie peut offrir.
Revenir aux textes de Jack London et le rendre à la littérature, telle est l'ambition de ces volumes, enrichis de la totalité des illustrations et photographies des premières éditions américaines.
Les traductions, nouvelles, s'efforcent de ne pas atténuer les étrangetés d'un style que l'écrivain a souvent déclaré s'être forgé sans autre maître que lui-même. Tous les genres que London a abordés sont représentés : le roman, le récit, le reportage, l'autobiographie. Une place importante a été faite à la nouvelle : on propose en tout quarante-sept proses brèves, et c'est peut-être par là qu'il faut commencer pour saisir ce que London demande à l'écriture de fiction.


Une vie suffit parfois pour être successivement pilleur d'huîtres et garde-côte, jeune mousse chasseur de phoques et capitaine au long cours, emprisonné pour vagabondage et grand reporter à l'autre bout du monde. Quand on s'appelle Jack London, du moins...
Épris d'aventure et de littérature, chef de file des marginaux locaux, le rejeton bagarreur du prolétariat d'Oakland s'est vite éloigné de sa Californie natale pour partir à la rencontre des affranchis de tous bords et devenir un immense écrivain. Une vie d'errance et de bohème qui le mène au Canada, auprès des chercheurs d'or du Klondike, ou à Londres, auprès du peuple des bas-fonds. Toujours avec les laissés-pour-compte - travailleurs pauvres, ouvriers, hobos, Indiens -, qui nourriront largement les livres de ce « vagabond des étoiles » mélancolique et engagé.
Devenu correspondant de guerre, il couvre le conflit russo-japonais en Corée, le tremblement de terre de San Francisco en 1906, mais aussi la révolution mexicaine, le plus souvent du côté des insurgés ou des sans-grade. Autodidacte, Jack London est l'auteur d'une oeuvre riche, constituée d'une cinquantaine de romans, nouvelles et reportages, dont L'Appel sauvage et Martin Eden. Fasciné par cet esprit, Olivier Weber accompagne de son talent de conteur le destin d'un homme qui vécut sa vie comme une aventure.


De son aventure au Klondike à l’époque de la Ruée vers l’or, London rapportera quelques grammes de métal jaune et le scorbut. Mais aussi, mais surtout, une brassée d’histoires violentes qui immortaliseront ce coin déshérité du monde... bientôt abandonné à sa solitude de toujours. Dans Les Enfants du froid (1902), l’écrivain décide de raconter cette chronique de l’humaine folie ’du point de vue indien, comme à travers les yeux des Indiens’. Lui-même dira un jour de l’un des textes ici rassemblés (’La ligne des vieux’) : ’C’est la meilleure nouvelle que j’aie jamais écrite.’ L’une des plus terribles assurément.