Ennemis d'État, Les lois scélérates,  des « anarchistes »  aux « terroristes »
EAN13
9782358721882
ISBN
978-2-35872-188-2
Éditeur
La Fabrique
Date de publication
Nombre de pages
180
Dimensions
16,8 x 11 x 2 cm
Poids
190 g
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Ennemis d'État

Les lois scélérates, des « anarchistes » aux « terroristes »

De

La Fabrique

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Raphaël Kempf, avocat connu pour sa défense des manifestants et gilets jaunes victimes de violences policières ou de la répression judiciaire, propose dans ce volume un court pamphlet historico-juridique accompagné de la réédition d’articles publiés en 1898, notamment par Léon Blum et l’anarchiste Émile Pouget, contre « les lois scélérates » votées à la fin du XIXe siècle. La relecture de ces textes est aujourd’hui fondamentale : l’arbitraire des gouvernements de la IIIe République contre les anarchistes n’a rien à envier au président Hollande décrétant l’état d’urgence contre les musulmans ou les militants écologistes, non plus qu’à Macron et Castaner enfermant de façon « préventive » des gilets jaunes avant qu’ils ne rejoignent les manifestations.

La critique formulée par Léon Blum contre ces lois reste actuelle et ses arguments peuvent – doivent – encore être utilisés aujourd’hui : des lois d’exception se normalisent avec le temps ; des lois ne visant que quelques groupes représentant le mal absolu (de l’anarchiste au terroriste) finissent par toucher tout le monde ; le gouvernement joue avec la peur pour faire passer ses textes ; et ces lois donnent un pouvoir sans partage à la police et à l’État.

Cette critique permet de déboucher sur une perspective politique simple : la demande d’abrogation des lois scélérates et l’amnistie des condamnés qui en sont victimes. Cette exigence était portée à la fin du XIXe siècle par Émile Pouget, elle doit l’être aujourd’hui pour les opposants politiques et autres gilets jaunes lourdement condamnés.

Raphaël Kempf montre ainsi que les lois scélérates n’ont – contrairement à une idée reçue – pas toutes été abrogées et isole des critères qui permettent d’identifier une loi scélérate en montrant que, depuis au moins 2015 et l’état d’urgence, de telles lois, il y en a trop.La critique formulée par Léon Blum contre ces lois reste actuelle et ses arguments peuvent – doivent – encore être utilisés aujourd’hui : des lois d’exception se normalisent avec le temps ; des lois ne visant que quelques groupes représentant le mal absolu (de l’anarchiste au terroriste) finissent par toucher tout le monde ; le gouvernement joue avec la peur pour faire passer ses textes ; et ces lois donnent un pouvoir sans partage à la police et à l’État.

Cette critique permet de déboucher sur une perspective politique simple : la demande d’abrogation des lois scélérates et l’amnistie des condamnés qui en sont victimes. Cette exigence était portée à la fin du 19e siècle par Émile Pouget, elle doit l’être aujourd’hui pour les opposants politiques et autres gilets jaunes lourdement condamnés.
Raphaël Kempf montre ainsi que les lois scélérates n’ont – contrairement à une idée reçue – pas toutes été abrogées et isole des critères qui permettent d’identifier une loi scélérate en montrant que, depuis au moins 2015 et l’état d’urgence, de telles lois, il y en a trop.
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