Nous sommes un orage sous le crâne d'un sourd
EAN13
9782358870627
ISBN
978-2-35887-062-7
Éditeur
Manufacture de livres
Date de publication
Collection
POLICIERS
Nombre de pages
160
Dimensions
22,5 x 14 x 1,2 cm
Poids
220 g
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Nous sommes un orage sous le crâne d'un sourd

De

Manufacture de livres

Policiers

Indisponible
Dijon, Kern Crevel, lieutenant à la brigade des homicides, est en train de lâcher la rampe d’une vie professionnelle et privée à la dérive. Comme beaucoup de ses collègues de la Police nationale, il est en pleine interrogation sur le sens de son métier et de son engagement. Quelqu’un envoie sur son mail la vidéo d’un combat à mort entre un homme et un pitbull. Menant son enquête, le policier découvre un charnier contenant les restes de plusieurs victimes. Et voilà Crevel avec son binôme, Frédéric Bouchard, embarqué dans une affaire qui défie l’entendement : des victimes seraient kidnappées et données en pâture à des molosses lors de combats d’un nouveau genre. Cette video est-elle authentique ? Est ce que ces combats sont le fruit d’une légende urbaine alimentée par la petite délinquance de la réputée paisible ville bourguignonne comme le pense la hiérarchie du policier et lui même le voudrait ?

Entre bavures, indics et secrets honteux, Kern Crevel fait le job à sa manière, jonglant entre des amitiés complexes, ses propres pulsions violentes ainsi que ce sentiment qui, depuis toujours, l’éperonne : la résignation. Cette compagne, atavique presque, se double, chez lui, d’un jusqu’au-boutisme profondément chevillé à son être. La vision du métier, selon Crevel, suppose de se salir pour progresser, de se plonger dans la boue pour forcer les bonnes portes. Cette fange, comme il aime à décrire la matière constituant son travail, s’avère bien plus profonde. L’arrivée d’un gang de Géorgiens, va définitivement faire basculer le policier dans ces bas-fonds qui le révulsent et l’attirent. Jusqu’où ? Jusqu’au bout…

Dans ce premier texte, Chaïm Helka nous offre plus qu’un roman policier obéissant aux codes du genre.  Il brosse le portrait d’un héros confronté à cet “orage sous le crâne d’un sourd”, le fracas de la lutte du bien contre le mal, mais plus encore, confronté à sa propre sensibilité à la banalité de l’horreur, son incapacité à communiquer et écouter.  Ce titre est emprunté à un poème de Blaise Cendrars La Prose du Transsibérien et de la petite Jehanne de France.
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