Alex-Mot-à-Mots

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Alex L., lectrice compulsive, presque anonyme.
Ayant une préférence pour les bons polars, mais aimant aussi les autres genres (sauf la SF, pitié....)

Chroniques désopilantes sur des choses qui le sont moins

Fleuve Editions

Conseillé par
23 mai 2017

Dépression

J’ai beaucoup aimé le chapitre d’introduction qui prévient le lecteur que son auteure souffre de troubles mentaux : au moins, on est au courant.
Certains chapitres m’ont agacé, mais je dois avouer que j’ai énormément ri de certaines situations : sa passion pour les animaux empaillés mais impérativement mort de mort douce ; son rôle de mère si difficile uniquement par rapport aux autres mamans ; son mari si patient.
Tous les épisodes ne sont pas forcément en rapport direct avec la folie, cela rend cette lecture agréable.

L’image que je retiendrai :

Celle du mantra d’espoir que ne cesse de lancer l’auteure : peut-être qu’aujourd’hui cela ne va pas, mais demain sera magnifique et sera vécu plus intensément.

Une enquête du commissaire Baron - Tome 11

Hervé Huguen

Palémon

Conseillé par
23 mai 2017

Bretagne, policier

Je retrouve avec plaisir le commissaire Baron (découvert dans Le cimetière perdu) qui ne se fie pas aux apparences. Toujours aussi taiseux, il décide de reprendre une enquête après l’acquittement en deuxième instance du présumé coupable.
L’auteur est avocat de profession et passionné de faits divers, et cela se sent dans son écriture : nous suivons le commissaire dans sa découverte et l’exploitation de la scène de crime ; mais aussi le déroulement d’une audience et le public qui y assiste.
Le récit est parfois un peu répétitif et j’ai regretté de ne pas prendre un bon bol d’air breton, mais le contexte et l’atmosphère ne s’y prêtaient pas.
J’ai aimé la conclusion de l’auteur : même 15 ans après, la roue tourne toujours et la mort n’est pas loin. Même si le doute sur l’identité du meurtrier subsiste.

L’image que je retiendrai :

Celle de la maison de la vieille dame, figée dans le souvenir.

Conseillé par
23 mai 2017

famille, Israël

Deuxième essai de lecture d’un roman israélien contemporain. Cette fois-ci, je suis allée jusqu’au bout. Difficilement, mais jusqu’au bout.
Force est de reconnaître que je ne suis pas fan de ces romans qui circonvolutionnent à loisir autour du sujet. Des paragraphes compacts, des retours sur la vie des personnages en plein milieu de la narration, et deux intrigues – minces – qui ne m’ont pas passionné.
Et que dire de la fin, traitée en quelques lignes, après toutes ces pages sur le sujet….
Le titre, déjà, aurait dû me rebuter : douleur. Je crois aussi que je n’avais pas envie de lire sur un tel sujet. Je suis d’ailleurs étonnée que le mot ne soit pas au pluriel, tant il est question de toutes sortes de douleurs.

L’image que je retiendrai :

La distance Jérusalem Tel-Aviv est très courte : moins d’une heure en voiture sans embouteillage.

Conseillé par
22 mai 2017

danse, maternité

Au commencement de ce roman, on pense que l’on va lire l’histoire d’une jeune femme un peu désespérée d’accoucher seule. Mais elle renverse quelqu’un sur la route en se rendant à la maternité. Entrent alors dans sa vie et son fils et Pina Bausch.
Son fils Barnabé avec lequel elle a une relation fusionnelle : bon bébé calme, il laisse à sa mère le temps de découvrir la chorégraphe allemande. En effet, Clémentine est persuadée que c’est elle qu’elle a écrasé.
En alternant les chapitres, en décrivant certains des spectacles de Pina, l’auteur nous invite à découvrir la chorégraphe et sa passion effrénée de la danse.
En parallèle, le lecteur s’inquiète avec la mère de Clémentine car son bébé ne grandit plus ni ne parle.
Lier la maternité et la danse dans un roman, quelle gageure. Et pourtant, l’auteur a su me passionner pour cette mère un peu à part.
Le style n’y est pas pour rien : on commence à se couler doucement dans la narration quand, au détour d’une phrase, l’auteur place un adjectif inusité mais qui sonne juste, réveillant son lecteur.
Une lecture qui me restera longtemps en mémoire.

L’image que je retiendrai :

Celle de Clémentine dans les rues pluvieuses de Wuppertal.

http://alexmotamots.fr/deux-cigarettes-dans-le-noir-julien-dufresne-lamy/

Conseillé par
22 mai 2017

bande dessinée

Oui, je m’attendais à voir des éléphants dans Paris à la rescousse des Communardes. Quelle déception de ne pas voir mon souhait réalisé…
Alors oui, ce premier volet est l’occasion pour l’auteur de nous montrer Paris pendant le blocus de la Prusse : les femmes du peuple qui ne trouvent plus de travail ; les familles qui se nourrissent de rats ; les riches qui se nourrissent eux des animaux du zoo en consommé.
Bien sûr, les femmes qui veulent aider sur les barricades mais qui en sont empêché par les hommes.
Seule Victorine arrivera à prendre la tête de sa bande, pour un temps seulement.

L’image que je retiendrai :

Celle de la bande de Victorine construisant leur rêve d’éléphants dans un hôtel particulier déserté.

http://alexmotamots.fr/communardes-les-elephants-rouges-wilfrid-lupano/