Librairie C.

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19,00
Conseillé par (Libraire)
17 avril 2021

Le coup de coeur de Ludivine

C'est l'histoire d'une petite fille transformée par ses parents en minimiss. Ce tout premier concours devient alors la naissance d'une haine viscérale, d'abord d'elle-même mais aussi des autres.
Lire Florida c'est assister impuissant à un accident inéluctable. C'est une certitude: le choc arrive, la seule inconnue est la force de l'impact.

Escampette Éditions

13,00
Conseillé par (Libraire)
17 avril 2021

Le coup de coeur d'Olivier

Prendre soin d'un oiseau comme d'un être cher et approcher ainsi un brin de vérité.
Ce texte est une offrande rare, un rien qui vous emporte et vous aide à oublier que vous ne savez pas voler.
Olivier

Conseillé par (Libraire)
17 avril 2021

Le coup de coeur de Mandy

A casa il y a des rois et des gueux. Sarah est de celles qui ont la dalle. Déterminée à s'en sortir, cette gamine sortie du cloaque, opportuniste et rusée, tente de grimper au sommet d'une hiérarchie sociale impitoyable. Une déclaration de guerre au déterminisme familial et à la pauvreté.
En voilà un texte brûlant comme un coup de fouet ! Un plein de rage et de férocité ! Magnifique !
Mandy

One-Shot

Marchialy

19,00
Conseillé par (Libraire)
17 avril 2021

Le coup de coeur d'Allan

L'image est lointaine. J'approche de mes 10 bougies à la fin des années 90 quand j'entends pour la première fois parler de la guerre du Kosovo. Minot à l'époque, je ne devine pas que le conflit n'est que la suite d'une trop longue succession de guerres sales dans la vieille poudrière des Balkans, ex-Yougoslavie continuant d'éclater bientôt 20 ans après la mort de Tito en une éruption de haine et de violence dont on ne pensait plus jamais être les témoins en Europe.
Sur l'autel des nationalismes, les gisants se comptent par millier. Et la Bosnie-Herzégovine paye le plus lourd tribu. Le conflit a dégénéré en nettoyage ethnique. En génocide dans l'enclave de Srebrenica. Le rêve obscène et paranoïaque d'une grande Serbie est mort au terme de 10 années de chaos et de vies ensevelies. Dans le monde des vivants, demeure des souvenirs tourmentés et des deuils inconcevables. Dans celui des morts, un silence absolu qui résonne jusque dans le monde des vivants. Entre les deux, il y a des milliers d'âmes sans visages enfouies dans des charniers qu'on libère de dessous terre lorsque les langues se délient et seulement quand elles se délient. Silence chez les bourreaux, chez les témoins, chez ceux qui n'ont rien vu ou voulu voir comme chez les victimes qui n'ont plus toujours la force de parler. Certains se sont exilés. D'autres sont restés ou on finit par revenir. Silence, comme un prix à payer pour pouvoir vivre ensemble de nouveau.
« Les fossoyeuses » est le travail immense et la quête essentielle de trois femmes. Taina, une journaliste indépendante finlandaise. Senem, une anthropologue judiciaire bosniaque et Darija, une enquêtrice serbe. Trois grandes femmes qui se sont consacrées durant des années à faire parler les morts et les vivants, à rendre leur visage et leur humanité aux disparus et à réparer les humains dans un pays traumatisé par la guerre. La tâche est herculéenne. A la fin du conflit, des corps furent déplacés pour cacher les preuves dans des charniers secondaires. Quinze ans plus tard, le travail d'identification est un cauchemar.
Dans les terres de Tomašica, la découverte d'un charnier primaire et de centaines de corps encore en décomposition fait ressurgir du passé une guerre de souillures. Une guerre avec ses images encore vives, ses fracas et ses odeurs qui collent à la peau... Une fosse béante, des tranchées, un paysage de désolation qui rappelle brutalement que le crime est encore frais. Au beau milieu de la brume, Senem et son équipe plonge leurs mains dans les entrailles de la fosse. L'espoir est grand pour les familles qui n'ont jamais pu faire leur deuil. La douleur, parfois insurmontable. Les politiciens, jamais bien loin dans leur entreprise de récupération. Mais absents quand on a réellement besoin d'eux et surtout de moyens, ne serait-ce que pour conserver la dignité des morts.
« Un charnier est un sale boulot ». Et la journaliste Taina est venue là pour témoigner. Écrire. Filmer. Comprendre la vérité. Capter aux côtés de Darija toutes les voix des sans voix. Rompre les silences. Ecouter les histoires. Arrachez des aveux. Parvenir à prélever quelques gouttes de sang pour recoller les morceaux. Accompagner Senem et Darija dans leur éprouvant combat. Questionner le sens d'un pareil chemin de croix. Embrasser tout ce qu'il y a d'humanité chez elles et les leurs. Accomplir par là une nécessaire œuvre de paix.
Allan

19,00
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12 février 2021

Il y a ce que la loi nous dicte. Et ce que le cœur nous intime. "Les enfants de la clarée" est une ode à ces gens qui suivent leur cœur et se rappellent ce que l'expression "dignité humaine" signifie. C'est aussi un retour sur les pas de ceux qui préfèrent risquer leur vie plutôt que mourir au pays !