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    1 septembre 2018

    Bien que de Vérone, Roméo Tarchinini, commissaire se trouve affecté à une enquête à Turin. Dans cette ville, à l'invitation du chef de la police turinoise pour expliquer ses méthodes personnelles, Roméo Tarchinini, pour qui, toutes les enquêtes doivent être vues sous l’œil de l'amour sera secondé par Alessandro Zampol, veuf taciturne, le total opposé du commissaire. Tous les deux devront élucider le meurtre de Nino Regazzi, bersaglier, Don Juan local. Les suspects sont nombreux surtout chez les maris ou fiancés jaloux.

    Petite remarque liminaire à tous ceux qui, comme moi ignoreraient ce qu'est un bersaglier. Pour les autres, descendez d'un paragraphe et passez directement à la suite, s'il vous plaît sans la ramener trop, moi aussi il y a des mots que je connais et pas vous... non mais, bande d'effrontés. Bon, je disais donc qu'un bersaglier, pour la faire courte, est un soldat d'infanterie légère de l'armée italienne.

    Ah, quelle joie que de relire du Exbrayat. Cette fois-ci, il nous emmène en Italie, dans une Italie caricaturale, avec des personnages qui ne le sont pas moins, mais c'est pour la bonne cause, c'est un divertissement. Tout est exagéré dans ce roman. Tout du long, j'ai visualisé Tarchinini, sorte de Poirot italien amoureux et obnubilé par ce sentiment, et les autres protagonistes, tous fort bien décrits, et leurs mimiques,leurs réactions, très appuyées, amplifiées. Ils parlent fort et avec les mains, on est plus dans Don Camillo que dans Pasolini. C'est une blague, une farce policière qui fait du bien et comme à chaque fois avec Exbrayat, ça marche, ça fait rire ou sourire et ça fait passer un très bon moment. Que demander de plus ?