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    13 novembre 2017

    musique, policier

    L’inspecteur-chef Armand Gamache change de décor pour cette huitième enquête qui ne se déroulera pas à Three-Pines, mais dans un monastère reculé de gilbertins.

    Et dans cette enquête, il sera beaucoup question de musique plein-chant et de neumes, donc de chant grégorien. Qu’à cela ne tienne, l’auteure explique remarquablement bien en quoi cela consiste.

    Pourtant, ce n’est pas l’enquête en elle-même qui importe dans ce roman, mais plutôt l’élément perturbateur que constitue l’arrivée du supérieur de Gamache Sylvain Francoeur. Pourquoi venir dans ce coin reculé ? Que manigance-t-il ?

    J’ai appris que la poule la plus résistante était la Chanteclaire, spécialement issue de croisement pour résister aux hivers canadiens ; et, dans un autre registre, que les textes de Julienne de Norwich était passionnant.

    Le suspens est à son comble jusqu’au bout, et je ne vous dirai rien, car la fin du récit laisse planer le doute quant à l’avenir du bras droit d’Armand : Jean-Guy. Non, l’auteure ne peut pas nous laisser comme ça attendre le tome suivant, c’est rageant….

    Une série dont je ne me lasse pas, avec un inspecteur-chef capable d’être à l’écoute des émotions de ses semblables, et que j’ai toujours plaisir à retrouver.

    L’image que je retiendrai :

    Celle des neumes, première écriture musicale connue et qui constitue la clef de voûte de l’enquête.

    http://alexmotamots.fr/le-beau-mystere-louise-penny/