La justice française contre ETA
EAN13
9782130741817
Éditeur
PUF
Date de publication
Collection
Questions judiciaires
Langue
français
Langue d'origine
français
Fiches UNIMARC
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La justice française contre ETA

Puf

Questions judiciaires

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Le 10 janvier 2011, après plus de soixante années de violence sur le sol
espagnol, ETA annonce la fin de ses activités. Quelles sont les raisons qui
l’ont conduite, sinon à déposer, en tous cas à baisser les armes ? Volonté
réelle de rejoindre définitivement la voie politique ou conséquence des coups
portés à l’organisation terroriste par la France et l’Espagne ? Quelle analyse
en faire et quelles perspectives en attendre ? Si la police judiciaire et les
services de renseignement des deux pays se sont très tôt impliqués dans la
coopération, la justice y est entrée plus récemment et par étapes. Les dix
dernières années ont été celles de la coopération judiciaire : arrestations
des principaux chefs d’ETA, mandats d’arrêt européens, équipes communes
d’enquête, échanges fluides du renseignement judiciaire opérationnel,
relations institutionnalisées de part et d’autre de la frontière, etc. Autant
de signes d’une justice en action qui a repris tout son rôle dans la
coopération internationale. Mais entre l’annonce de la fin d’ETA et sa
réalisation, il y a des marges que la coopération judiciaire et policière doit
continuer à occuper. Dans le respect du droit et des libertés, les juges,
procureurs et policiers qui la servent ne doivent pas relâcher la pression de
la justice et du droit qui, seuls, sont en mesure de résorber un terrorisme
anachronique qui n’est plus tolérable dans une démocratie.
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