- EAN13
- 9782226422408
- Éditeur
- Albin Michel
- Date de publication
- 02/01/2017
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Le Souffle, la conscience et la vie
Chroniques d’un médecin réanimateur
François Fourrier
Albin Michel
Autre version disponible
-
Papier - Albin Michel 18,90
« Il faut écouter les voix qui s'éteignent, les souffles ténus qui expirent.
Des organismes qui disparaissent, des énergies qui se dissipent, des esprits
ou des âmes qui rejoignent des divins inconnus. Des humains qui survivent et
d'autres qui meurent.
Soyez bons, écoutez-les. Ce sont des vies uniques, passées, prises au hasard
de milliers d'autres. Toutes réunies au même endroit. Des disparitions, des
souvenirs d'incertitudes, des cheminements vers des impasses obscures ; des
fragments d'existences qui démontrent l'inanité des simplifications ultimes et
réfutent les évidences trop faciles.
C'est ici l'unité de lieu, la voie finale commune où convergent des destins
qui n'ont entre eux aucun rapport flagrant. C'est là que s'entrelacent des
destinées et se transmettent les expériences. Il n'y a rien à craindre. Il
faut entrer, passer le sas, pousser les portes vitrées, suivre les flèches
sombres dessinées sur le sol, elles vous dirigent. Vous y voilà ... Vous êtes
en Réanimation... »
François Fourrier
Des organismes qui disparaissent, des énergies qui se dissipent, des esprits
ou des âmes qui rejoignent des divins inconnus. Des humains qui survivent et
d'autres qui meurent.
Soyez bons, écoutez-les. Ce sont des vies uniques, passées, prises au hasard
de milliers d'autres. Toutes réunies au même endroit. Des disparitions, des
souvenirs d'incertitudes, des cheminements vers des impasses obscures ; des
fragments d'existences qui démontrent l'inanité des simplifications ultimes et
réfutent les évidences trop faciles.
C'est ici l'unité de lieu, la voie finale commune où convergent des destins
qui n'ont entre eux aucun rapport flagrant. C'est là que s'entrelacent des
destinées et se transmettent les expériences. Il n'y a rien à craindre. Il
faut entrer, passer le sas, pousser les portes vitrées, suivre les flèches
sombres dessinées sur le sol, elles vous dirigent. Vous y voilà ... Vous êtes
en Réanimation... »
François Fourrier
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