Héros et Nageurs, Essai historique
EAN13
9782512010395
Éditeur
Nevicata
Date de publication
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Héros et Nageurs

Essai historique

Nevicata

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Des mers et des océans aux piscines chlorées en passant par les thermes
antiques, la nage fait partie de l'histoire et de la culture de l'humanité
dans toutes ses dimensions !

Voici probablement le plus beau livre écrit sur la nage, les plongeurs et les
nageurs. Paru en 1992, Héros et Nageurs a d’emblée été salué comme tel par la
critique anglaise et américaine. Panorama complet de la discipline, il
entrelace tout à la fois l’histoire, la géographie – de la Grèce à la
Polynésie –, la littérature – d’Homère à Patrick Leigh Fermor –, le cinéma,
l’histoire de la peinture et bien sûr le sport. Depuis les Grecs et les
Romains jusqu’aux Jeux Olympiques, des Anglais qui réinventent l’art de nager
à l’orée du XIXe siècle en passant par le romantisme allemand, de l’art du
plongeon suédois à l’école de natation japonaise, des fleuves des Indiens
d’Amérique à la Californie de Johnny Weissmuller, ce livre nous propose
surtout une psychanalyse, une « quête spirituelle de l’eau » : il nous plonge
dans de profonds étangs au coeur de nos propres têtes. Charles Sprawson
s’inscrit dans le sillage des plus grands auteurs – Goethe, Byron, Gide, Jack
London, Pouchkine, Kevin Andrews ou Mishima – et nous fait comprendre qu’ils
furent aussi des nageurs. Ils nous ont appris que l’immersion est une
échappatoire vers le sublime et l’héroïque.
Traduit en italien et en allemand, voici la première édition française de ce
magnifique récit, devenu livre culte.

Paru en 1992, ce récit historique de Charles Sprawson a été salué par la
critique anglaise et américaine. Un panorama de la natation devenu culte et
traduit pour la première fois en français !

EXTRAIT

Nous sommes allés nous restaurer dans le jardin de Butterfields, qui fut jadis
la maison d’Errol Flynn, à l’angle de Sunset et Olive. Rose ne s’en tenait
plus aux algues, aux graines de sésame et de tournesol. Sous les orangers, il
évoqua tranquillement ses premiers souvenirs d’enfance en Australie, quand il
nageait dans le réservoir de Manly, dans le bassin naturel de Bondi Beach, où
les vagues passaient par-dessus les parois et le propulsaient dans un sens,
vers des temps extraordinairement rapides. Les expériences les plus intenses
avaient été des bains très matinaux dans le port de Sydney, où l’eau était
suave, sa texture soyeuse, quand nager ressemblait à « une aventure dans un
autre monde », notamment à Noël quand les fortes marées « King » affluaient du
Pacifique. C’était dans ces conditions qu’il jugeait avoir fait ses meilleurs
temps, avec un sentiment d’euphorie qu’il n’avait jamais vraiment connu dans
une piscine faite de main d’homme. Pour Rose, nager supposait une implication
sensuelle intense, une suite rythmée de sons à mesure que les mains tranchent
l’eau qui passe sous le corps et forme une vague contre le côté du visage. Le
rythme réduit l’effort. Avant la course, il écoutait une musique particulière
proche du rythme de sa battue. La chanson de Glenn Miller, In the Mood, lui
correspondait parfaitement. La principale qualité indispensable au nageur,
continua-t-il, c’est le « sens de l’eau ». Il doit se servir des bras et des
jambes comme un poisson de ses nageoires, être capable de ressentir la
pression de l’eau sur les mains, de la retenir dans la paume tout en la
retirant sans qu’elle puisse lui glisser entre les doigts.

CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE

Une ode merveilleuse à la nage [...] Avec Charles Sprawson, et le poète
Swinburne pour guide, on s’immerge dans « un monde bien plus glorieux que
celui dont Dante lui-même a rêvé dans son paradis » — l’expérience est
initiatique, inoubliable. - Nathalie Crom, Telerama
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