- EAN13
- 9782724687736
- Éditeur
- Presses de Sciences Po
- Date de publication
- 24/11/2011
- Collection
- Références
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Pas de paix sans justice
Le dilemme de la paix et de la justice en sortie de conflit armé
Jean-Baptiste Jeangène Vilmer
Presses de Sciences Po
Références
Autre version disponible
En sortie de conflit armé, faut-il poursuivre ceux qui ont commis des crimes
de guerre, des crimes contre l'humanité, voire un génocide, ou les intégrer au
processus de transition au nom de la paix ? Les poursuivre risque de
déstabiliser la société ; mais ne pas le faire peut mener au même résultat,
une paix achetée par l'impunité risquant d'être provisoire. L'auteur examine
ce dilemme à la lumière de l’histoire du droit pénal international, de
Nuremberg à nos jours, et à l’aide de nombreux exemples, des Balkans à la
Libye en passant par le Rwanda et le Darfour. Il s’interroge sur le rôle des
tribunaux internationaux : sont-ils une condition de la paix (pas de paix sans
justice) ou au contraire un obstacle (pas de justice sans paix) ? Ont-ils un
effet dissuasif ? Peut-on dépasser le dilemme ? Se pose aussi la question des
relations qu’entretiennent deux acteurs majeurs de la scène internationale :
le Conseil de sécurité, organe politique chargé du maintien de la paix et de
la sécurité, et la Cour pénale internationale, organe judiciaire chargé de
poursuivre les auteurs des crimes les plus graves. La Cour pénale
internationale est-elle vraiment indépendante du Conseil de sécurité et,
surtout, doit-elle l’être ? Une réflexion essentielle, en ce début de siècle,
face au retour des guerres.
de guerre, des crimes contre l'humanité, voire un génocide, ou les intégrer au
processus de transition au nom de la paix ? Les poursuivre risque de
déstabiliser la société ; mais ne pas le faire peut mener au même résultat,
une paix achetée par l'impunité risquant d'être provisoire. L'auteur examine
ce dilemme à la lumière de l’histoire du droit pénal international, de
Nuremberg à nos jours, et à l’aide de nombreux exemples, des Balkans à la
Libye en passant par le Rwanda et le Darfour. Il s’interroge sur le rôle des
tribunaux internationaux : sont-ils une condition de la paix (pas de paix sans
justice) ou au contraire un obstacle (pas de justice sans paix) ? Ont-ils un
effet dissuasif ? Peut-on dépasser le dilemme ? Se pose aussi la question des
relations qu’entretiennent deux acteurs majeurs de la scène internationale :
le Conseil de sécurité, organe politique chargé du maintien de la paix et de
la sécurité, et la Cour pénale internationale, organe judiciaire chargé de
poursuivre les auteurs des crimes les plus graves. La Cour pénale
internationale est-elle vraiment indépendante du Conseil de sécurité et,
surtout, doit-elle l’être ? Une réflexion essentielle, en ce début de siècle,
face au retour des guerres.
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