La revanche des hauteurs
EAN13
9782823301236
Éditeur
Glénat Livres
Date de publication
Langue
français
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La revanche des hauteurs

Glénat Livres

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La Revanche des hauteurs de Guillaume Desmurs est le premier titre d’une toute
nouvelle collection de polars – Neige noire – ayant pour cadre la montagne, et
plus précisément une station de ski fictive directement inspirée du modèle des
années soixante, avec immeubles gigantesques et sinistres coursives.

« Marc-Antoine trouva sans peine le lieu de l’accident : de la neige piétinée
et un vague cratère rougi. Il leva la tête dans l’axe de la chute, lentement,
avec appréhension, comme si Maria Jimenez allait de nouveau tomber, sur lui
cette fois. La façade alignait ses balcons et son toit à la perfection. Cette
architecture géométrique était une invitation à la chute, une aspiration
puissante dans les lignes de fuite accentuées. »

Quand le premier touriste fait une chute mortelle depuis le balcon de son
immeuble, le fait divers passe inaperçu. Il ne faut surtout pas inquiéter les
vacanciers de cette grande station de ski pendant les vacances de février !
Mais quand les cadavres deviennent quotidiens, tous après une chute depuis
leur appartement, on soupçonne un tueur en série. L’inquiétude se transforme
en psychose face à une hécatombe incompréhensible. Alix, jeune journaliste
stagiaire au quotidien local, et Marc-Antoine, médecin flegmatique et
allergique au ski, mènent l’enquête. Ils vont découvrir un secret bien gardé
depuis fort longtemps…

« À peu près au même moment, le patron de la maison de la presse, Jean-
Jacques, décédait dans sa réserve au sous-sol.

Il fut découvert quelques minutes plus tard par Joffrey, son employé, dont
l’embonpoint mettait le monte-charge en défaut une fois sur trois. Joffrey
poussa un cri d’horreur quand il découvrit une touffe de cheveux à la couleur
inimitable dépasser d’une avalanche de magazines et de livres. Jean-Jacques
était enseveli sous des piles de revues et de bibelots tombés des étagères.

Il dégagea son patron en pleurant.

Trop tard.

Jean-Jacques ne respirait plus, la bouche obstruée par un chamois en peluche,
détail que la gendarmerie expliqua par un hasard macabre, écartant toute
tentative d’étouffement délibérée.

Le malheureux avait été écrasé, écrabouillé même, sous le poids des
périodiques, des ouvrages à jaquettes flottantes et des souvenirs alpestres
colorés. Les seins nus d’une actrice s’étalaient contre son visage, ultime
provocation à ce notoire pédéraste pigmenté. »
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