Les pratiques guerisseuses dans le morvan d'autrefois

Extrait de myrtilles du Beuvray pour guérir les troubles de la vue, sangsues contre l’inflammation, eaux sulfatées de Saint-Honoré pour les maladies respiratoires... autant de pratiques qui semblent relever de l’empirisme plus que de la médecine. Et pourtant... « L’auteur, Lucien Taupenot, décédé en 2009, était issu du millieu rural bourguignon, aux limites du Morvan. « Il est resté toute sa vie très attaché à ce terroir qu’il n’a jamais quitté ... et ne s’est jamais départi de ce bon sens paysan inculqué par sa famille et son entourage. « Dans sa pratique professionnelle, à Nolay puis au Creusot, il a toujours cherché à soulager au mieux ses patients par les moyens les plus simples. « Il leur conseillait régulièrement certaines de ces « pratiques » glanées auprès de ses amis, souvent ruraux, parfois médecins, les ayant eux aussi utilisées avec succès. « À notre époque où la chimiothérapie moderne est parfois décriée pour ses nombreux effets indésirables, il est bon de se souvenir des gestes simples qui ont permis à nos anciens de soulager leurs maux à l’aide de ce que la nature leur offrait. « Pratiques guérisseuses est donc un livre d’actualité. Il est le témoin de l’amour d’un homme pour sa terre, témoin également d’un patrimoine transmis de façon orale, qui fait l’histoire et la force de notre région. »Lucien Taupenot, originaire d’Épinac, fut médecin à Nolay puis au Creusot. Il est l’auteur de très nombreux ouvrages d’histoire locale dont Foires et Marchés de Bourgogne, Bossuet le Bourguignon, Les Marguerite de Bourgogne,Vergennes... et quelques récits dont Une jeunesse d’hier en Autunois-Morvan. La première version de Pratiques guérisseuses dans le Morvan d’autrefois fut publiée sous le nom de Luc Hopneau alors qu’il était encore en activité.