- EAN13
- 9782213619538
- ISBN
- 978-2-213-61953-8
- Éditeur
- Fayard
- Date de publication
- 31/03/2004
- Collection
- Littérature française
- Nombre de pages
- 216
- Dimensions
- 21,5 x 13,5 x 1,2 cm
- Poids
- 284 g
- Langue
- français
- Code dewey
- 846.5
- Fiches UNIMARC
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Lettres galantes de Beaumarchais à Mme de Godeville (1777-1779)
Présentées et annotées par Maurice Lever
De Maurice Lever
Fayard
Littérature française
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C'est au cours d'une mission secrète à Londres que Beaumarchais fit la connaissance de Marie-Madeleine de Godeville, pour laquelle il se prit d'un violent caprice ; ce mot convient mieux que tout autre à cette « liaison de plaisir » entre un libertin et une femme galante.
Sans doute aurions-nous à tout jamais ignoré cette aventure, s'il n'en subsistait une correspondance retrouvée naguère à la Pierpont-Morgan Library de New York. Miraculeuse découverte ! Non pour ce qu'elle apporte à la biographie de Beaumarchais, dont la réputation de séducteur n'est plus à faire, mais pour la littérature érotique à laquelle elle offre l'un de ses plus précieux fleurons.
Les lettres à Mme de Godeville, au nombre d'une centaine (106 exactement), suscitent les images les plus délicates, les plus audacieuses, les plus brûlantes, en même temps les plus vraies, les plus abandonnées, les moins gourmées que le libertinage des sens ait jamais inspirées à la littérature épistolaire. « Tu ne sais faire l'amour que sur un lit, écrit Pierre-Augustin à sa maîtresse. Il est quelquefois charmant sur une feuille de papier. » Il en donne ici un éclatant témoignage.
Sans doute aurions-nous à tout jamais ignoré cette aventure, s'il n'en subsistait une correspondance retrouvée naguère à la Pierpont-Morgan Library de New York. Miraculeuse découverte ! Non pour ce qu'elle apporte à la biographie de Beaumarchais, dont la réputation de séducteur n'est plus à faire, mais pour la littérature érotique à laquelle elle offre l'un de ses plus précieux fleurons.
Les lettres à Mme de Godeville, au nombre d'une centaine (106 exactement), suscitent les images les plus délicates, les plus audacieuses, les plus brûlantes, en même temps les plus vraies, les plus abandonnées, les moins gourmées que le libertinage des sens ait jamais inspirées à la littérature épistolaire. « Tu ne sais faire l'amour que sur un lit, écrit Pierre-Augustin à sa maîtresse. Il est quelquefois charmant sur une feuille de papier. » Il en donne ici un éclatant témoignage.
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