EAN13
9782919228157
ISBN
978-2-919228-15-7
Éditeur
SIPAYAT
Date de publication
Nombre de pages
182
Dimensions
21 x 13 x 1,4 cm
Poids
190 g
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Bérânasî

Entre bénarès et vârânasî

De

Sipayat

Indisponible
Partir en Inde ! À Bénarès de surcroît, l’un des berceaux de l’humanité, sanctifié par les Hindous qui viennent s’y faire incinérer sur les bords du fleuve Sacré : Gangâ, le Gange. Oui, mais en revenir ? Pourquoi l’Inde retient-elle ? Que se passe-t-il, là-bas, qui imprime, ici, une marque indélébile ? Les eaux du fleuve, pareilles à celles de la Loire, du Rhône et de la Garonne d’où viennent nos six voyageurs, y donnent le vertige. Il y a la mort aussi, celle à laquelle personne n’échappera et que les bûchers de Bénarès font vivre, quotidiennement, de l’aube à l’aube. Et puis le père, tantôt fantôme tantôt mystère, qui n’en finit pas de nous hanter. Autant de raisons de la perdre sur la route qui mène de Bénarès à Varanasi, comme la ville s’appelle depuis le milieu des années cinquante. De se perdre à Bérânasî. En brisant tous les repères, l’Inde se prête aux remises en cause, à l’introspection. Paradis artificiel en soi, elle ne laisse personne indifférent. Après quelques-uns et non des moindres – Pascal Bruckner (Parias), Pier Paolo Pasolini (L’Odeur de l’Inde), Henri Michaux (Un Barbare en Asie)… – Nicolas Le Golvan prend l’Inde en pleine gueule tant ce genre de voyage ne relève pas de la simple formalité mais de l’affrontement… avec soi-même. Ce voyage s’inscrit dans la veine des Saisons, de Maurice Pons, ou encore de Pollens, de Mahi Binebine. Sous sa plume délicieusement poétique, la lenteur et la pesanteur de l’Inde écrasent littéralement ses personnages, les terrassent. Ils passent sous son contrôle, s’abandonnent, se déchirent entre eux. Nicolas le Golvan renouvelle un genre souvent galvaudé, la littérature de voyage, en nous invitant d’abord à un voyage en littérature.
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