Alex-Mot-à-Mots

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Alex L., lectrice compulsive, presque anonyme.
Ayant une préférence pour les bons polars, mais aimant aussi les autres genres (sauf la SF, pitié....)

18,00
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27 octobre 2012

secret de famille

De l'auteure, j'avais beaucoup aimé "Twist" - un peu moins "L'effet Larsen".

Je me suis donc plongée dans ce polar atypique. Car l'auteure est avant tout une littéraire. Ses phrases sont bien écrites, bien tournées (un peu trop , parfois).

Et puis l'histoire ne m'a pas passionnée. On devine le crime, sans être sûr de son accomplissement.

Et puis qui s'amuse à faire peur à la famille ? La réponse, qui vient en fin de roman, me paraît un peu "capilotracté".

Par ailleurs, j'ai trouvé la fin un peu bancale. La mère qui ne veut rien lâcher, la serveuse au talent de peintre, la soeur un peu fofolle, la baby-sitter extra-lucide (bon, là j'en rajoute un peu).

En revanche, j'ai apprécier de revivre les temps forts de l'année 1981, l'année où la mère écrit son journal : Lech Walesa, la victoire de François Mitterand...

Attention, spoiler :

La psychose de la mère jusqu'au bout, qui ne craque jamais, quelle femme ! Et l'idée de cacher le corps là où elle l'a mis, beurk...

L'image que je retiendrai :

Celle de la boîte à messages de Christina la polonaise avec le père du narrateur.

http://motamots.canalblog.com/archives/2012/09/11/25035074.html

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22 septembre 2012

Allemagne, policier

Une traque haletante à la recherche du double coupable : celui qui a commis les meurtres dont s'accuse Simon, et celui qui a enlevé l'enfant de Robert.

Pour aider Stern, deux acolytes : sa petite amie un peu fofolle, et un ancien client qui a trempé dans le milieu du film porno.

Car l'auteur nous entraîne cette fois dans le milieu des pédophiles et de l'hypnose. Que de révélations....

Sans oublier l'inspecteur qui lui court après, persuadé que c'est l'avocat le coupable.

Je ne me suis pas ennuyée un instant (à part, peut-être, lors des courses poursuites que j'ai survollées), voulant impérativement savoir qui se cachait derrière "la voix". Je n'ai pas été déçue, ne m'attendant pas du tout à ce coupable-ci.

Encore un bon moment passé avec vous, Monsieur Fitzek, merci.

J'avais beaucoup aimé "Therapie" et "Le briseur d'âmes", un peu moins "Ne les crois pas".

L'image que je retiendrai :

Celle des nombreuses voitures qu'empruntent l'avocat et sa bande pour tenter d'échapper à "la voix".

http://motamots.canalblog.com/archives/2012/09/09/24983700.html

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22 septembre 2012

Chili, torture, dictature

Voici le Chili d'après Pinochet et Santiago des quartiers populaires. Heredia évolue au milieu du passé dictatorial, cherchant d'anciens tortionnaires.

Une enquête "classique" exceptée la présence du chat d'Heredia, Simenon, qui lui donne de bons conseils.

Seule la fin est marquante, qui révèle les coulisses de la fin du régime de Pinochet et le "sauve qui peut" de certains généraux plus prévoyants.

Je n'ai donc pas accroché plus que cela, même si j'ai passé un agréable moment.


L'image que je retiendrai :

Celle de Simenon se léchant les pattes tout en prodigant des conseils à son maître.

http://motamots.canalblog.com/archives/2012/09/07/24977836.html

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22 septembre 2012

communisme, Juifs, Pologne

Pas de thriller ni de réelle enquête policière dans ce roman. Plutôt une vision de la Pologne des années 90-2000.

Un petit village "typique", avec ses dirigeants ayant des dossiers sur tout le monde ; ses piliers de bar qui se saoulent de vodka polonaise (parce que la russe est vraiment mauvaise) ; son vieux prêtre qui aime les promenades dans la forêt et son jeune prêtre qui veut clouer au pilori toutes les vieilles gloires.

Et puis il y a Leszek et son voisin, Powierza, de braves paysans qui tentent de donner un sens au meurtre du fils de Powierza.

Leszek, dont le père vient de mourir, est un peu le "ravi" du village : son enquête va lui permettre d'ouvrir les yeux sur l'histoire communiste du village et ses rouages, et sur le rôle de son propre père dans le système.

Le vieux prêtre, quant à lui, va s'intéresser à la filliation de l'étrange Czarnek qui s'occupe de la distillerie de vodka.

Quant au grand-père de Leszk, il nous parle de sa guerre contre les allemands et les russes, où chaque groupe de résistants était indépendant, d'où une grande pagaille et une désorganisation impressionnantes.

Un roman qui monte en puissance au fil des pages, pour finir dans une apothéose tragique. Même si les dernières mots de l'auteur donnent espoir.

Un roman où la forêt est omniprésente, qui cache l'histoire et les mystères du village, que personne ne veut plus voir et que tout le monde tente d'oublier dans la vodka.

On boit donc beaucoup dans ce roman, et la base de la nourriture polonaise semble être la saucisse et le pain à l'orge. De quoi bien tenir au ventre....

Un roman qui donne à voir les rouages du communisme à petite échelle (celle d'un village) et sur l'état de la Pologne il y a 10 ans. Le roman a été publié pour la première fois en 1997.

L'image que je retiendrai :

Celle de la forêt qui abritait les Résistants et le cimetière oublié.

http://motamots.canalblog.com/archives/2012/09/05/24833520.html

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22 septembre 2012

Montréal, policier

J'avais adoré "La maladie de Sachs" (le film puis le livre) - J'avais abandonné "Les trois médecins" - Il me restait à découvrir l'écrivain-médecin en auteur de polar.

Bon, même si je suis allée au bout du roman, je ne suis pas convaincue par le côté "polar". Certe, il y a un meurtre et une enquête, mais c'est d'abord et avant tout de relations humaines dont il est question dans ce roman. C'est pour cela que le personnage principal s'appelle l'homme....

Car Charly est un vrai médecin de famille comme on n'en fait plus. Un de ceux qui a la vocation et qui sait écouter. D'ailleurs, l'enquête avance par les confessions qu'il recueille.

Il est également beaucoup question d'ethique (mais c'est un peu normal car Charly travaille au CRIE : le centre de recherches interdisciplinaires en éthique).

Il est également question des "invisibles", ces itinérants, comme on les appelle dans la Belle Province. (Terme beaucoup plus joli que SDF, qui me fait toujours penser au Stade de France, grandeur et décadence, enfin bref....)

L'image que je retiendrai n'a rien à voir avec le roman :

Il s'agit du Webzine de l'auteur dans lequel il parle d'écriture et de médecine. Très riche.

http://motamots.canalblog.com/archives/2012/09/03/24815146.html