Alex-Mot-à-Mots

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Alex L., lectrice compulsive, presque anonyme.
Ayant une préférence pour les bons polars, mais aimant aussi les autres genres (sauf la SF, pitié....)

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12 juin 2017

Bretagne, policier

Quelle joie de retrouver le commissaire Workan au travail !
Son enquête l’emmène à Nantes (est-ce encore la Bretagne ?!) au Musée des Arts en pleine exposition de vaisselle chinoise antique.
Entre dans la danse son cousin (enfin, petit-cousin éloigné) qui prépare le casse du Musée avec 3 acolytes. Mais la Mafia chinoise s’en mêle, compliquant la résolution de l’affaire du meurtre du délégué chinois.
J’ai aimé retrouvé l’humour du commissaire et les situations ubuesques créées par l’auteur. Je ne m’en lasse décidément pas.

L’image que je retiendrai :

Celle du lancer de vaisselle antique chinoise par les fenêtres du Musée, vaisselle sur laquelle tire le cousin de Workan : « Pull ! »

http://alexmotamots.fr/operation-porcelaine-hugo-buan/

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12 juin 2017

Bretagne, policier

Je retrouve avec plaisir Mary Lester dans une enquête un peu longue, ce qui me laisse le temps de mieux découvrir son caractère.
L’action se déroule à Dinard, l’occasion de découvrir cette station huppée qui possède un golf en bord de plage.
Si l’enquête est relativement classique, l’intérêt du roman réside dans le personnage de Mary qui ne s’en laisse pas compter tout en charmant tout son monde, même les plus coriaces.
J’ai aimé le personnage de P’tit Lou, écaillé figure de la station balnéaire.

L’image que je retiendrai :

Celle des chocolats chauds que prennent les différents personnages dans des hôtels sélects.

http://alexmotamots.fr/mary-lester-et-la-mysterieuse-affaire-bonnadieu-jean-failler/

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30 mai 2017

vie moderne

Je découvre avec ce roman prêté par une amie la plume de l’auteure.
La mise en scène est originale : nous n’avons pas les dialogues en entier, juste ceux de la mère ; nous n’entendons pas la voix de sa fille.
Nous devinons donc que cette femme d’une soixantaine d’années a eu deux enfants : la fille à qui elle parle, et un garçon qui a lui-même une petite Valentine ; une vieille amie Colette ; elle est atteinte d’un cancer ; fait une rechute dépressive ; et cherche désespérément un homme après son divorce d’avec le père de ses enfants.
L’occasion pour l’auteur de nous parler des différents sites de rencontres que la mère fréquente assidûment sans trouver l’âme soeur.
J’ai aimé suivre les sautes d’humeur de cette mère représentative de sa génération (même si je n’aurai pas aimé être à la place de sa fille – Maman, je t’aime, ne change pas !).

L’image que je retiendrai :

Celle du pseudo de la mère : toujours en rapport avec son chinchilla.

http://alexmotamots.fr/une-femme-au-telephone-carole-fives/

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30 mai 2017

anticipation

Commençons par ce que je n’ai pas aimé : le style, ou plutôt l’absence de style. C’est plat et sans relief, les phrases s’enchaînent et c’est tout.
Alors oui, l’idée de départ est intéressante : une troupe de rescapé-e-s qui joue Shakespeare et Beethoven après un cataclysme mondial, c’est original. Le fait d’alterner avant le jour J et après sur plus de 20 ans pour nous parler de la destinée de chacun des personnages permet de ne pas laisser de lecteur dans l’incertitude. Mais j’en demande plus, en général, à un roman.
Le Prophète m’a paru sans relief et sa fin bien arrangeante. J’ai même eu l’impression parfois que l’auteure inventait et déroulait les évènements au fur et à mesure, sans plan au préalable.
Bref, si j’ai passé un bon moment de lecture, ce roman reste pour moi en-dessous de La route et de Dans la forêt.


L’image que je retiendrai :

« Survivre ne suffit pas » écrit sur la caravane de la troupe.

http://alexmotamots.fr/station-eleven-emily-st-john-mandel/

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30 mai 2017

amour, mémoire

Même pour la troisième génération, l’Occupation est toujours un sujet épidermique.
A la mort de sa grand-mère, Sandra se voit remettre par son père les cahiers de Moleskine dans lesquels Rivka a écrit sa vie : des petits riens de tous les jours, mais aussi les grands drames. Ainsi, sa petite-fille découvre que sa propre histoire d’amour est liée au passé douloureux de son aïeule. Je ne vous en dirais pas plus pour ne pas vous gâcher la surprise.
Même si j’ai passé un agréable moment à suivre Sandra à Paris sur les traces de son passé fou amoureux d’Alexandre, je dois dire que le style m’a quelque peu déranger : vouloir à tout prix faire rentrer trois adjectifs dans une phrase, parfois cela m’a usé.
Mais j’ai été tenue en haleine jusqu’au bout, et la révélation finale m’a plaisamment surprise.

L’image que je retiendrai :

Celle des escapades folles de Sandra et Alexandre.

http://alexmotamots.fr/noublie-rien-en-chemin-anne-sophie-moszkowicz/