La Mandragore

Samira EL AYACHI

Editions de l'Aube

20,00
Conseillé par (Libraire)
29 octobre 2019

Les femmes sont occupées... et une femme est toutes les femmes sous la plume de Samira El Ayachi. ELLE est femme, mère ; le père est parti il y a peu. Elle veut faire face, elle lutte, elle tombe, se prend en pleine figure les charges mentales, physiques, obligatives des mères modernes et la violence de la société à leur égard, les injonctions, les contradictions, nombreuses et absurdes. Elle a chuté et du plus profond d’elle renaît la Femme qu’elle est. Le féminin s’exprime, combat et se montre partout autour. Samira El Ayachi parle à la deuxième personne du singulier. Ce "Tu" nous emporte avec son héroïne dans la condition même d’une mère célibataire d’aujourd’hui. Ce "Tu" nous engage à faire corps avec elle, à l’accompagner, à aiguiser notre regard, notre conscience, nos convictions, à dire et à partager.
Cette auteur de théâtre a une langue qui s’entend, qui s’écoute, qui se parle, qui porte haut même au cœur de l’intime. Une littérature belle, engagée, militante et qui dit la condition de mère et de femme dans son universalité.
Myriam, lectrice de la rentrée littéraire

Conseillé par (Libraire)
29 octobre 2019

C’est avec justesse et délicatesse qu’Olivier Dorchamps aborde les sujets sensibles du deuil, du déracinement et de sa double culture. Mais surtout, il nous fait découvrir, en alternant humour et émotion, comment se construire à travers la recherche de ses origines et son histoire familiale.
Un premier roman lumineux. Un auteur à découvrir.
Brigitte, lectrice de la rentrée littéraire

Conseillé par (Libraire)
29 octobre 2019

Rose est psychologue et fait une croisière en Méditerranée avec ses deux enfants. Elle assiste une nuit au sauvetage d’une embarcation de migrants. Le regard de Rose croise celui de Younès, jeune Nigérien à qui dans un élan elle donne le portable de son fils. Ce téléphone sera le fil invisible qui va les relier au long des semaines et des mois. Rose va hésiter longtemps avant de se lancer et de tenter le véritable sauvetage de Younès.
Dans ce roman, Marie Darrieussecq interroge avec lucidité notre place dans le monde, notre empathie, nos peurs, sans pathos ni angélisme. Nous suivons la narratrice dans ses questionnements, ses fantasmes, ses hésitations, ses angoisses sur un chemin qui la mènera du confort d’un paquebot de croisière à un camp de migrants à Calais. Un voyage qui sera également pour Rose un accomplissement et la révélation d’un don, celui de soulager et peut-être de guérir.
Faisant alterner prose poétique, détails du quotidien, référence aux mythes et enquête documentaire, Marie Darrieussecq fait aussi de ce roman un très beau portrait de femme.
Annie, lectrice de la rentrée littéraire

Conseillé par (Libraire)
29 octobre 2019

Voici un ouvrage hédoniste, à déguster page à page, au petit matin, à l’imitation de Montaigne dans sa "tour". Ouvrir au hasard, goûter à l’amertume de la première gorgée du café, puis s’envoler vers d’autres formes de pensée. Puis, au sortir de la sieste, reprendre les citations avec les douceurs de tante Léonie.
Charles Dantzig poursuit son panorama littéraire, esquissé triomphalement avec le titre éponyme pour la littérature française.
Gérard, lecteur de la rentrée littéraire

Conseillé par (Libraire)
29 octobre 2019

Jeanne, libraire, est une femme discrète mais très appréciée. Elle a 40 ans et est mariée à Matt. À l’annonce de son cancer du sein, tout s’écroule pour elle. Effrayée par ce qui l’attend concernant les traitements à venir, elle se rend compte qu’elle devra faire face seule à la maladie car son mari ne se sent pas de supporter la situation ni de la voir se dégrader et perdre ses cheveux. Lors de séances de chimiothérapie, elle fait la rencontre de Brigitte, Mélody et Assia, trois femmes que la vie n’a pas épargnées. Ces dernières vont l’aider à se relever et combattre son camélia, comme elle l’appelle. Elles vont aussi l’entraîner dans une folle aventure.
Une joie féroce est un roman poignant et surprenant mais c’est surtout un bel hymne à l’amitié. Malgré quelques invraisemblances, on passe un bon moment, très divertissant.
Audrey, lectrice de la rentrée littéraire