Jack London, écrivain aux cent vies

Jack London est issu des milieux populaires de San Francisco Tour à tour vagabond, chercheur dʹor et chasseur de phoques, Jack London aura fait tous les métiers et vécu toutes les aventures avant de devenir un écrivain à succès avec "Croc blanc" et "LʹAppel de la forêt". Deux succès qui créèrent beaucoup de malentendus, oblitérant la fibre sociale et engagée dʹune grande partie de son œuvre.

Pour célébrer cet immense écrivain, souvent considéré (à tort !) comme un écrivain de jeunesse alors que son œuvre est éminemment politique, nous vous proposions une sélection vous invitant à découvrir et re-découvrir ses textes.

10,00

On retrouve dans Jerry, chien des îles, un des derniers romans de London, deux de ses thèmes de prédilection : l'exotisme des îles Salomon et l'animal en tant que héros. Jumeau de Michaël le fameux chien de cirque, Jerry, jeune terrier au poil fauve est très tôt arraché à sa « famille ». Après avoir appartenu à un négrier massacré par une tribu révoltée, il passe de maître en maître, cherchant à sauver sa peau, au sens premier du terme...
« Je vais en tirer quelque chose de frais et vif, avec une psychologie canine qui ira droit au coeur des amis des chiens et droit au cerveau des psychologues qui, d'habitude, sont des critiques sévères de la psychologie canine », écrivait London à son éditeur en 1915. Et de fait, le roman rejoint brillamment Croc-Blanc et L'Appel de la forêt au panthéon animalier de l'auteur.
Avec cet ouvrage, la collection « Libretto » poursuit la publication - dans des traductions nouvelles ou entièrement revues - de l'essentiel de l'oeuvre de Jack London (1876-1916) : où l'on découvre enfin le vrai visage d'un écrivain qui reste, plus que jamais, à la source de notre modernité.


8,60

Ce recueil de 1906 regroupe huit nouvelles particulièrement pessimistes, marquées par la jalousie, la haine, la soif de vengeance. Si deux d’entre elles (« Couleur locale », « La Nuit des amateurs ») peuvent faire sourire le lecteur, d’autres se signalent par des phénomènes supranaturels inquiétants (« Planchette ») ou par des crimes particulièrement atroces (« Face-de-Lune », « L’Homme léopard »). On y rencontre des prospecteurs avides et des scientifiques bizarres s’entretuer (« Un canyon tout en or », « L’Ombre et l’Éclair »). Quant aux meurtres en série commis par la société secrète anarcho-socialiste dépeinte dans « Les Favoris de Midas », ils illustrent la lutte des classes sous un jour étonnamment barbare. Un certain sadisme latent chez l’auteur se donne donc ici libre cours dans la peinture de différents milieux.

On ne présente plus Jack London. La collection « Libretto » s’est donné pour tâche de rééditer ses principales œuvres dans des traductions revues et complétées. L’entreprise a été confiée à Noël Mauberret, le meilleur spécialiste français de l’auteur ; elle a pour conseiller scientifique l’universitaire américaine Jeanne Campbell Reesman.

Face-de-Lune est le trente-septième volume de cette série qui devrait en en comprendre un peu plus d’une quarantaine.


11,30

Martin Eden, le plus autobiographique des romans de Jack London, est le récit d’un écrivain né dans les bas-fonds, homme de rien basculé dans la bourgeoisie qui croit tenir sa revanche sur la vie… C’est aussi la rencontre d’un homme et d’une femme ; l’occasion enfin de découvrir le vrai visage de Jack London, une personnalité rare à la source de notre modernité. Son œuvre, dont Martin Eden est le point d’orgue, a fasciné des millions de lecteurs.


8,10

Préface de Jean-Paul Brighelli.   Voici le premier roman de Jack London, publié quand il avait vingt-six ans. Roman d'apprentissage, en somme : on y voit un jeune bourgeois lassé par le lycée s'enfuir du cocon familial et partir à l'aventure en s'engageant comme mousse sur le navire le Dazzler. Seulement voilà, il ignore qu'il s'agit d'un bateau pirate dont le patron se livre au pillage d'huîtres dans la baie de San Francisco (on retrouve ici les expériences du jeune London, racontées plus tard dans Patrouille de pêche), et à d'autres activités encore plus répréhensibles. La Croisière du « Dazzler » exalte l'aventure, le goût du risque, l'amitié virile. Sa redécouverte enchantera un large lectorat.Avec cet ouvrage, la collection « Libretto » poursuit la publication ¿ dans des traductions nouvelles ou entièrement revues ¿ de l'œuvre de Jack London : où l'on découvre enfin le vrai visage d'un écrivain qui reste indémodable.


9,70

Ce recueil de 1913 regroupe des textes explorant surtout les thèmes du courage, de la lâcheté et de la vengeance. Le héros de la nouvelle éponyme a raté sa vie pour n’avoir pas osé accepter l’amour offert par une belle Blanche qui avait pris la tête d’une tribu d’Indiens. Juges corrompus, femmes perverses et capitaines inhumains en prennent pour leur grade… D’autres histoires sont plus optimistes, et souvent teintées d’humour. Six de ces nouvelles appartenaient précisément au recueil posthume Courage hollandais (1922), qui sont, elles, plutôt placées sous le signe de l’aventure et du risque, du goût de la vie et du dépassement de soi.

Né en 1876 à San Francisco, Jack London connaît le succès après des années de pauvreté, de vagabondage et d’aventures. Auteur prolifique, il a laissé à sa mort Martin Eden, Le Talon de fer et Croc-Blanc.

Libretto réédite ses principales œuvres dans des traductions revues et complétées.

La Fille de la nuit est le trente-septième volume de cette série.