Une heure, c'est le temps que nous vivons à travers ce roman. Une heure intense, dense à couper au couteau, le temps d'un exposé sur les autodafés. Une heure pendant laquelle Livio, à travers Magnus Hirschfeld, se dévoile aux autres élèves, et révèle ce qu'il ne pouvait dire à personne : son homosexualité.
Un récit ciselé à l'extrême, où chaque mot compte, où les personnages sont beaux, habités, tellement humains.

Latzari aime sa famille, quand bien même son père soit aussi son bourreau. Elle aime ses amis, Constantine et l'Algérie. On ne peut qu'aimer Latzari, cette ado à la fois drôle et profondément blessée, porteuse d'une tristesse certes, mais incroyablement vive et déterminée.
Venez vivre ces quelques mois de la vie de Latzari, vous en sortirez ébranlés, bouleversés, et pleins de vie. Un premier roman qui mérite grandement d'être lu.

Une enquête, menée comme un cold case, sur une sinistre soirée de bal. D'une écriture parfaitement juste et pudique, Mathieu Deslandes nous raconte un soir de bal qui a fini en viols, en naissances non désirées, en mariages précipités et en mères-filles. Tout cela au début du XXème siècle.
Une histoire de village dont on comprend qu'elle n'a rien d'exceptionnelle, ce qui nous la rend d'autant plus douloureuse et essentielle.

Nous retrouvons la plume sublime et légère de Jean Mattern pour nous raconter un amour de jeunesse. De ceux qui déterminent une vie, qui la marque profondément. Un texte d'une beauté subjuguante. Lire Jean Mattern, c'est s'accorder un moment de grande beauté.

Une station service, des clients qui s'y trouvent au même moment. Et le prétexte pour faire un tour dans leur vie et autant dire que ça déménage ! En un florilège de portraits à la fois grinçants et drolatiques, on prend un pied fou à dévorer ce roman. Nous sommes de l'ordre de la lecture défouloire. Ca m'a fait un bien !

Ronan